NINA MEDIONI
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UN ÉTÉ AU PRÉPAOU
LE CHALET (2022)
LES PALOMBIERES
LE VOILEGILLES, KELLY & LES AUTRES
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LE CHALET, 22 mn
/ Lauréat du programme d’acquisition Regards du Grand Paris 2022
“(...) {L’}origine incertaine (savoyarde, ou roumaine) {du chalet} alimente son histoire mystérieuse, qui fait irruption dans la vie de Nina Médioni en 2010 lorsque son oncle rachète la bâtisse. L’artiste décide alors de réaliser une série de portraits vidéos des habitant du quartier et des passants, afin d’écrire l’histoire populaire et actuelle du lieu. En s’emparant des narrations individuelles plutôt que des archives publiques pour définir le rôle que joue désormais le chalet dans le paysage urbain, cette sorte de son micro-trottoir permet également à l’artiste de s’interroger à propos de sa propre place au sein du quartier. De ce projet, le chalet devient le personnage principal, obsédant, invisible car jamais filmé. Il hante la ville et ses habitants en résistant à l’Histoire, aux destructions et l’oubli, mais il est également hanté par les personnes qui chaque jour le nourrissent de leurs rêves, de leurs espoirs et de leurs souvenirs. En écoutant et collectionnan ces témoignages personnels, l’artiste continue encore une fois, d’offrir un véritable pouvoir mémoriel à l’intimité et une force salvatrice à l’imaginaire.”
Margaux Bonopera
Commissaire d’exposition-autrice
/ Lauréat du programme d’acquisition Regards du Grand Paris 2022
“(...) {L’}origine incertaine (savoyarde, ou roumaine) {du chalet} alimente son histoire mystérieuse, qui fait irruption dans la vie de Nina Médioni en 2010 lorsque son oncle rachète la bâtisse. L’artiste décide alors de réaliser une série de portraits vidéos des habitant du quartier et des passants, afin d’écrire l’histoire populaire et actuelle du lieu. En s’emparant des narrations individuelles plutôt que des archives publiques pour définir le rôle que joue désormais le chalet dans le paysage urbain, cette sorte de son micro-trottoir permet également à l’artiste de s’interroger à propos de sa propre place au sein du quartier. De ce projet, le chalet devient le personnage principal, obsédant, invisible car jamais filmé. Il hante la ville et ses habitants en résistant à l’Histoire, aux destructions et l’oubli, mais il est également hanté par les personnes qui chaque jour le nourrissent de leurs rêves, de leurs espoirs et de leurs souvenirs. En écoutant et collectionnan ces témoignages personnels, l’artiste continue encore une fois, d’offrir un véritable pouvoir mémoriel à l’intimité et une force salvatrice à l’imaginaire.”
Margaux Bonopera
Commissaire d’exposition-autrice
Captures vidéo extraite du Film “Le Chalet”, 2022.