Avec le soutien à la photographie documentaire contemporaine, CNAP 2023

Hatikvah c’est le nom de l’hymne israélien qui veut dire l’espoir. C’est aussi celui d’un des quartiers les plus pauvres de Tel Aviv, situé au sud, à sa limite, derrière la voie rapide. 
Je tourne autour de ce qui est considéré comme une périphérie, une marge mais qui a son propre sens de gravité. 
Décennie après décennie, Hativah s’est construit sur des vagues de migrations, de populations marginalisées ( Mizrahim, arabes israéliens, palestiniens, erythréens, ethiopiens, ...), placées là. Cet espace du bout, ce qui semble d’abord être impensé, s’est pérénisé.
Je refais quotidiennement le même trajet. J’aimerais photographier mes rencontres autant que mes allers-retours, ma place hésitante dans un quartier où se dessine une somme d’histoires individuelles, complexes, d’habitats constuits pour le provisoire et qui sont se installés dans le temps.































Mark